Maserati série spéciale Royale : Un admirable clin d’œil au passé

by David Jérémie

C’est à Marrakech que Maserati a posé ses luxueuses valises, accueillant quelques journalistes triés sur le volet pour leur faire découvrir une série limitée très exclusive baptisée «Royale» et dédiée notamment à la Ghibli, la Quattroporte et au Levante.  

Parfois, il n’est pas nécessaire de disposer d’un nouveau produit automobile pour imprimer l’actualité. Le passé est aussi un marqueur indélébile qui met en exergue une histoire forte ou un modèle resté légendaire pour un constructeur. À ce niveau, la marque au trident, forte de ses 106 ans d’histoire, a de quoi faire dans la mesure où plusieurs modèles mythiques et autres déclinaisons spécifiques assemblées par ses soins, ont justement marqué son histoire. Ce fut le cas de la déclinaison dite «Royale» de 1986 qui est venue agrémenter la 3ème génération de la Quattroporte. Une variante qui se distinguait par sa carrosserie d’un bleu et d’un vert mémorables, par son habitacle raffiné avec l’utilisation de matériaux nobles tels que le cuir ou le bois. Un luxueux modèle qui était animé pour l’occasion d’un 4,9 litres V8 délivrant 300 chevaux. Pour la petite histoire, et comme nous l’a si bien résumé Yola Raydan, Directrice marketing de Maserati pour la région Moyen-Orient Afrique, seulement 51 exemplaires avaient été produits. Précisément, cette finition Royale a été exhumée du passé pour garnir désormais tous les modèles de la gamme équipés d’un 3,0 litres V6 délivrant, en essence 350 et 430 chevaux, et en diesel 275 chevaux. Cerise sur le gâteau, pour ne pas dire summum de l’exclusivité, seules 100 Maserati Ghibli, Quattroporte estampillées de cette finition exclusive seront disponibles à la vente. En clair, il n’y en aura vraiment pas pour tout le monde ! Que les aficionados de Maserati dans le Royaume se rassurent, le staff de Maserati Maroc devrait disposer de quelques exemplaires de cette série spéciale qui dépasse allègrement le million de DH.

   

Des livrées très exclusives

Outre les somptueuses teintes de carrosserie, l’ensemble de la gamme reçoit quelques éléments distinctifs cossus, comme les jantes et les étriers de frein spécifiques. Aussi, une plaque distinctive «One of 100» complète le look intérieur qui, en plus des matériaux de très haute volée, intègre, entre autres, un système de son «Bowers & Wilkins». Les équipements de confort n’ont pas été oubliés, la série spéciale Royale comprenant l’unité Maserati Touch Control Plus (MTC +), une interface à écran tactile de 8,4 pouces qui contrôle toutes les fonctions clés du véhicule, y compris le chauffage des sièges avant, ainsi que la ventilation, le chauffage du volant et le fonctionnement du store arrière, le cas échéant. L’écran affiche également la vue arrière représentée par la caméra de recul, avec des directives pour une facilité d’utilisation. Bien sûr, le système de pointe comprend les fonctions de mise en miroir «Apple CarPlay» et «Android Auto». Autant dire que nous ne sommes pas fait prier pour nous installer, privilégiés que nous sommes, à bord de ses rutilants modèles pour y goûter le raffinement et le luxe indéniables qu’ils dégagent. Un périple routier marrakchi qui nous a aussi permis de goûter de nouveau aux plaisirs de conduire et aux sensations fortes que distillent les modèles de la marque au trident, notamment le Levante. Ce dernier ne rechigne pas à arpenter quelques pistes caillouteuses et sablonneuses aux alentours de Marrakech.

La force des symboles

Et quoi de plus symbolique que d’associer Maserati, Marrakech et le Royal Mansour pour dévoiler cette série spéciale, un constructeur automobile de prestige dans une ville impériale, cette dernière accueillant un luxueux palace de renommée mondiale ! Et au cœur de ce dernier, le Sesamo, un restaurant fraîchement ouvert et confié aux frères transalpins Massimiliano et Raffaele Alajmo, qui s’associent, pour la première fois, à un établissement hôtelier. Par ailleurs, ils sont à la tête de plusieurs tables gastronomiques dans la région de Padoue, dont un trois étoiles, et d’autres établissements situés à Venise, à Milan, voire à Paris. L’occasion pour les quelques invités à cet événement de s’attabler à ce fameux restaurant de l’Hôtel qui dispose de 50 couverts dans un décor vénitien cossu et chaleureux, une gastronomie très italienne avec laquelle le Maroc a de nombreuses affinités. De quoi faire dire à Raffaele Alajmo : «une visite au Royal Mansour donne le même sentiment que celui de se glisser dans l’habitacle d’une Maserati». Tout un programme !

   

Vous aimerez aussi