La troisième génération de Mini Countryman voit les choses en grand. Loin de la première génération de l’engin apparu courant 2010, le nouveau Countryman voit ses proportions s’accroître, ce qui laisse augurer une meilleure habitabilité. Ajoutez-y une dotation en équipement de confort et de sécurité de très belle facture, assortie d’une grille tarifaire bien étudiée.
Mini fait sa révolution ! Et pour cause ; toute la famille est en plein renouvellement. Non pas qu’elle se soit agrandie, mais bien au contraire, elle a été revue à la baisse. Outre le nouveau Countryman, attendez à voir débarquer sous peu la citadine Cooper, mais aussi le futur Aceman 100% électrique, une sorte de SUV petit format, qui devrait faire son apparition courant 2025. Question format justement, le nouveau Countryman ne fait pas dans la demi-mesure ! Et cela se traduit d’abord par sa silhouette qui flirte désormais avec les 4,43 m de long, soit 13 cm de plus que la précédente, elle-même plus grande de 20 cm que la première. En somme, l’engin est plutôt à classer au rayon des SUV compacts. Mais commençons par sa silhouette imposante et massive dont on remarque surtout les jolis projecteurs à LED aux signatures lumineuses uniques. En option, les feux de jour peuvent être modifiés pour créer trois signatures lumineuses réglables, mettant ainsi en valeur le caractère distinctif de l’engin. Touche d’originalité : les modes d’éclairage s’allument et s’éteignent avec une animation de bienvenue et d’au revoir spécialement orchestrée. Pas mal ! idem pour les feux arrière toujours positionnés verticalement et qui gagnent en personnalité. Sans comptez qu’au niveau éclairage, ils reprennent sous forme de pixels digitalisés l’emblématique signature lumineuse «Union Jack» propre à la marque. Là aussi, c’est aussi original. À noter qu’en matière d’aérodynamisme, le nouveau Countryman affiche coefficient de trainée de 0,26 (contre 0,31 pour le modèle précédent) ; de quoi impacter favorablement la consommation de carburant de l’engin. Smeia précise au passage que les jantes disponibles sur la gamme Maroc vont de 17 pouces à 19 pouces, avec une possibilité d’installer des jantes 20 pouces.
Agencement intérieur inédit
Révolution disions-nous précédemment, c’est justement le cas dans l’habitacle du nouveau Countryman. Concrètement, la planche de bord a été totalement repensée avec une nouvelle instrumentation. L’affichage tête haute permet au conducteur de disposer des principales données de conduite dans son champ de vision, en complément de l’affichage clair et lisible de l’écran central circulaire OLED de 24 pouces signé Samsung. De nombreuses fonctionnalités peuvent être contrôlées à l’aide du tout premier assistant vocal de la marque, à savoir le «Mini Intelligent Personal Assistant» peut être activé en prononçant le «Hey Mini !» ou en activant le bouton sur le volant. Du coup, le conducteur et le passager avant bénéficient d’un confort nettement amélioré. Le toit ouvrant panoramique vitré optionnel rend l’intérieur particulièrement lumineux et convivial. Les sièges sport sont de série, leur version «JCW» étant en option. La banquette arrière se montre accueillante ; de même que le volume du coffre se montre correct, cubant de 460 à 1 450 litres une fois la banquette rabattue.
De l’essence en attendant l’électrique
Disponible en essence, le Countryman entend vouloir combiner efficience et sportivité. Il va sans dire que la largeur des voies, légèrement accrue, et l’empattement élargi constituent déjà la base d’une excellente dynamique de conduite, comme le rappelle le staff d’ingénierie de Mini. Ajoutez-y un châssis bien affûté comme a toujours su le faire la marque britannique pour la plupart de ses modèles. Faut-il souligner que l’engin est doté d’un système d’amortissement soigné, associé à des barres stabilisatrices hautement rigides. De quoi lui offrir un gain supplémentaire de précision au niveau de la direction tout en garantissant une gestion saine du roulis, dixit le staff de Mini. La prise en main par nos soins de ce modèle nous permettra prochainement d’en savoir beaucoup plus sur ses prétentions dynamiques. Si Smeia a capitalisé sur les variantes essence et prévoit par la suite de ramener une déclinaison électrique du modèle, le diesel, bien que disponible chez le constructeur (un 2,0 litres de 163 chevaux), n’a pas été retenu par l’importateur local de la marque. Quoi qu’il en soit pour son lancement au Maroc, le nouveau Countryman est d’abord proposé dans sa motorisation Cooper essence de 170 chevaux à partir de 363 000 DH. La motorisation Cooper S ALL4, qui délivre 218 chevaux, est accessible à partir de 430 000 DH. Les lancements des versions John Cooper Works et de la motorisation électrique seront annoncés par Smeia dans le courant de l’année en cours.