Ferrari : le commerce cartonne, le sport dégringole

by David Jérémie

Malgré la crise économique consécutive à la Covid-19 qui impacte bien des secteurs économiques, dont l’automobile, on ne peut pas dire que Ferrari est à la peine. Bien au contraire, la marque au cheval cabré surfe sur la vague du succès comme en attestent ces chiffres de ventes à fin septembre de cette année qui ont enregistré une hausse de 8,7% comparé à la même période en 2019.

Coté en bourse à Milan et à New York, depuis la scission de la marque avec FCA, le cheval cabré jouit également d’une belle côte de notoriété auprès des investisseurs.

   

En revanche, pour ce qui est de la Formule 1, les cieux se sont obscurcis depuis le début de la saison. Et pour cause, les monoplaces de la firme au cheval cabré manquent clairement de compétitivité, se voyant fréquemment reléguée en fond de grille et accrochant très rarement le podium.

Faut-il se souvenir également de l’enquête de la FIA sur les moteurs de 2019, qui a affecté le travail de l’équipe cette saison. Très clairement, la SF1000 est devenue une monoplace plus proche du bas du classement que du haut.

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Il faut également mettre en exergue les adieux fracassants de Sebastian Vettel en partance chez Aston Martin, émaillés d’une controverse entre le pilote allemand et le patron de l’équipe Mattia Binotto. Au classement des constructeurs, Ferrari est sixième au championnat, talonnée de près par AlphaTauri. Racing Point, McLaren et Renault se sont montrés nettement plus compétitifs que l’équipe de Maranello.

À tout cela, il faut ajouter le report à 2022 de la nouvelle réglementation technique, sur laquelle Ferrari compte beaucoup pour revenir au sommet. Cette fin de saison de F1 chez les rouges devrait laisser transparaître encore de nouveaux rebondissements quant à la suite des événements. Affaire à suivre donc !

   

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