Du nouveau chez Peugeot Maroc dans le Royaume qui vient tout juste de lancer le nouveau 2008. Il faut dire que ce SUV urbain, deuxième du nom, élève son niveau de jeu par rapport à celui de son prédécesseur et dans bien des domaines. Une recette parfaitement dosée qui plaira, sans conteste, aux aficionados de ce genre de véhicules.
Les SUV ont le vent en poupe et ce n’est un secret pour personne. Chez Peugeot, on l’a bien compris ; en atteste l’incursion gagnante du constructeur automobile dans ce segment qui, depuis la commercialisation de son 3008, surfe pleinement sur la vague du succès. Dès lors, pourquoi ne pas reprendre les mêmes ingrédients et les appliquer au 2008 de deuxième génération ? En clair, une silhouette de plus petite taille et particulièrement réussie du 3008 qui se réapproprie les nouveaux codes stylistiques, tels qu’aperçus sur la 208. Ajoutez-y une liste d’équipements de confort et de sécurité bien fournie dès l’entrée de gamme, en plus de deux motorisations diesel au choix dont la réputation n’est plus à faire ! Résultat : le succès semble d’ores et déjà assuré. Histoire de nous faire découvrir les nouvelles potentialités de l’engin, Peugeot Maroc a pris soin d’organiser à destination de la presse nationale des essais du 2008 consistant en un road trip au départ de Casablanca vers Ifrane avec un retour vers Casablanca.
Des finitions consistantes
Et nous voici au volant de la finition la plus huppée du modèle à savoir la GT Line. Faut-il souligner que dès l’entrée de gamme, l’engin ne fait pas la fine bouche. D’abord au niveau des béquilles électroniques en termes de sécurité : programme de stabilité électronique, ABS, répartiteur électronique de freinage, assistance au freinage d’urgence, contrôle dynamique de stabilité… pas mal ! Ajoutez-y le régulateur/limiteur de vitesse, l’aide au démarrage en côte, en plus de l’aide au stationnement arrière. Notre finition GT Line intègre, par rapport à l’entrée de gamme, quatre airbags en sus, soit six au total. Et si l’on reste toujours sur le volet sécurité, on découvre un «pack safety» (sorte de prémices à une conduite semi-autonome) qui s’articule autour du freinage automatique avec alerte risque de collision, et qui dispose aussi d’une alerte de franchissement involontaire de ligne et de bas-côté, de la reconnaissance étendue des panneaux de signalisation, de la préconisation de vitesse, et d’une alerte censée attirer l’attention du conducteur. Une dotation en équipement de sécurité qui n’a rien à envier aux modèles de la catégorie supérieure.
Ambiance techno
Chez Peugeot, l’ambiance intérieure est toujours aussi «techno», et on apprécie ! Certains esprits chagrins (nous en faisons partie) pesteront sur la disposition du petit volant du i-Cockpit qui masque le joli combiné digital 3D. Dommage que l’on ne puisse en profiter pleinement ; à moins de trouver un juste dosage entre le réglage du siège et celui du volant, ce qui n’est pas toujours simple. Très honnêtement, la planche de bord issue de la 208 est toujours aussi spectaculaire visuellement. Elle accueille le système d’info-divertissement (compatible Apple CarPlay et Android Auto) plutôt facile à manipuler et les originales touches de commandes dites «piano». Quelques boutons logés sur le volant permettent de gérer aussi quelques fonctionnalités de confort et de sécurité. Bon point pour la qualité d’assemblage des matériaux et l’assise du conducteur et du passager avant qui profitent de sièges de type baquet bien dessinés et surtout très confortables. Un mot pour évoquer l’habitabilité aux places arrière qui, comparativement à celle de son prédécesseur, a progressé, tout comme le volume du coffre en hausse. Dommage que la banquette arrière ne coulisse pas. Inutile de s’appesantir sur l’esthétique de l’engin, une sorte de 3008 en réduction avec, nous en parlions précédemment, les gimmicks de la 208 ; un coup de maître en matière de design.
Du diesel bien consistant
Sous le capot du 2008, on ne retrouve que du diesel, plus exactement le 1,5 litre BlueHDi décliné en deux niveaux de puissance : 100 ou 130 chevaux. À noter que la version de 100 chevaux est uniquement disponible avec une boîte manuelle à six rapports, tandis que la variante de 130 chevaux se voit animée par une boîte de vitesses automatique à 8 rapports et très agréable à utiliser. C’est d’ailleurs avec cette motorisation que nous avons effectué notre périple routier. Le 2008 privilégie clairement la sérénité de conduite sur autoroute, sachant que la puissance sous le pied droit ne manque pas. De quoi relancer la machine avec facilité pour dépasser avec aisance. En tout cas sur asphalte, l’homogénéité de l’engin, au regard de son comportement routier, de sa tenue de route et de son confort, est très appréciable. Il ne rechigne pas à poser ses roues sur les pistes caillouteuses praticables de la région où il s’en extrait sans grandes difficultés. A noter l’excellente insonorisation du 2008 dont le 1,5 litre diesel se fait assez discret.