Mohamed Khalil a réussi à relever le pari difficile d’une bonne transmission des valeurs : Des valeurs familiales et marocaines d’honnêteté, de bonne moralité et de respect envers autrui. Ceci à tous les niveaux, du petit employé jusqu’au personnel de bureau. Pour nous, tout ce qui relève de la famille est sacré. Mes enfants ont été élevés dans cet esprit et je crois qu’ils l’ont bien assimilé. Je leur ai également transmis la notion de performance. En ce qui se réfère à la reprise par les enfants: Ils sont dedans depuis leur plus jeune âge. Ils étaient au courant de tout. Nous les faisions assister à des réunions, à des dîners… avec des hommes d’affaires, des clients, des fournisseurs. Parfois, je leur demandais même leur avis. Ils mémorisaient tout ce qui se tramait sous leurs yeux. Nous avons un mode de comportement qui est la base même de notre religion : « addine moussamaha ». Cela est très important : en l’absence de respect de l’autre, nous ne sommes pas grand-chose. Mes enfants sont de véritables copains, c’est eux qui me mettent à leur niveau. Avec eux, j’ai 30 ou 35 ans, je ne fais pas mes 65 ans. Il y a beaucoup de transparence, d’attachement et d’affection entre nous. Et cela, sans qu’ils soient dépendants.
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