Mohamed Lebbar et ses enfants Kenza et Ghali : The Good Doctor

by Nadia Sefraoui

Mohamed Lebbar a tenu à donner à ses enfants une éducation exemplaire : Je leur ai transmis celle que j’ai reçue de mes parents. Elle est d’abord basée sur les principes de l’Islam, ensuite sur les valeurs morales. C’était une éducation très conservatrice. Mes enfants m’ont donné entière satisfaction et j’en remercie Dieu.

Quant au choix de faire médecine, Mohamed Lebbar est clair : Je n’ai pas lutté pour que mes enfants fassent médecine, cette profession si noble mais combien difficile, épuisante et accaparante. A côté des moments de bonheur que procure mon métier, je me disais parfois que j’étais passé à côté de beaucoup de choses. Je n’ai pas beaucoup voyagé, je n’ai presque pas vu mes enfants grandir. D’autre part, la pratique d’un métier aussi stressant, où il faut prendre la meilleure décision le plus rapidement possible, n’est pas toujours facile. Mais, dès que le bébé pousse son premier cri, il nous fait oublier la fatigue endurée. Kenza, l’aînée, a fait un bon parcours secondaire. Puis, elle a passé le concours de médecine et a commencé ses études. C’est une question de hasard. Pour mon fils Ghali, j’avais d’autres ambitions. Après l’obtention de son bac, il s’est inscrit dans une prépa HEC, à Paris. Mais la veille de son départ, il m’a annoncé qu’il venait de prendre la décision irrévocable de faire médecine. J’étais un peu en colère, mais il m’a mis devant le fait accompli.

   

Je n’ai pas été à l’origine de leur choix. Mais mes enfants m’ont vu travailler, aimer mon métier, me dépenser et en être passionné. J’ai dû les influencer sans le vouloir.

   

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