Pour le Pr. Mehdi Meziane; il n’y a pas de secret: Lorsque l’on a un enfant à 30 ans, le père est généralement très occupé. Je travaillais à l’hôpital. C’est surtout mon épouse qui s’est occupée de l’éducation des enfants. Comme il s’agissait d’un garçon, j’ai surtout cherché à donner l’exemple. Il fallait transmettre la valeur du travail et ce, en dehors de toutes les autres qualités que doit avoir un homme.
En ce qui concerne l’accompagnement de son fils: Dès l’âge de 6 ans, il avait déclaré vouloir faire le même métier que « papa ». Alors, je crois que malgré mes contraintes en termes de temps, il a dû s’inspirer du « bon » exemple du médecin que je représentais. Il est vrai que je ne me plaignais pas de mon métier, il en a donc gardé le meilleur aspect. Puis les choses sont venues toutes seules. Je l’ai aidé à chaque fois qu’il devait prendre une décision. Pour ses études en médecine, il a décidé seul. En revanche, quand il a dû passer son internat, un moment décisif dans la vie d’un jeune médecin, j’ai mis la pression pour qu’il passe ce concours rapidement. Il a même devancé ceux de sa promotion.
